Face à face, tu te délasse, tu me montres ta féminité, dans l'innocence de ta timidité. Pourtant, ce collier est à ton cou, lié à cette chaîne en argent, donnant vie a ces sentiments, d'être et devenir. Tes yeux se baissent, tes joues rougissent, tes lèvres esquissent un sourire, car tu rêvais de ce moment, je le sais, je le sens. Je lis ce désir, qui caresse ton âme, de pouvoir t'abandonner dans ta soumission, d'être guidée dans cette dévotion pour atteindre le plaisir des sens, de ton essence.

C'est entre ces mots, qui coulent de désirs, que tes mains qui sont les miens, sculptent tes seins, tel un trésor sans fin, qui à chaque instant se transforment, laissant mes lèvres imaginer pouvoir les effleurer, sur cette peau de soie, de toi, qui en ce jour est à moi.

Tes yeux se ferment, comme je te l'ai ordonné, pour que tu puisses ressentir encore, en corps, le sens du touché, qui explore ton intimité, entre finesse et volupté, lorsque les portes s'ouvrent sur ton bouton d'or, que tu caresses avec délicatesse, comme je te l'ai appris, pour pouvoir donner vie à l'envie.

Tes gémissements sont enivrants, car il ne sont que vérité de tes sentiments, lorsque je pénètre ton être, dans le fruit de ton esprit, pour qu'il puisse exister, dans ta destinée de pouvoir te donner, aux mains de ton dominant, qui devient ton Maître en cet instant.

C.O